Édition 2011

De la recherche plein les yeux : de jeunes scientifiques s’emparent de la caméra pour expliquer leur sujet de recherche par le biais d’un court-métrage de cinq minutes ! À travers une démarche originale, ils vous offrent leur vision de la recherche. Venez en débattre avec eux !

Les organisateurs de l’édition 2014 :

Arakelian Ara, Anne Cei, Sophie Escot, Philippe Foerster, Iza Marfisi, Noémie Naguet de Saint Vulfran, David Oriol, Damya Souami, Marie Vidal

Le jury 2011

Cedric Villani Jury 2011

Cedric Villani – Président du jury

Cedric Villani est chercheur en mathématiques, directeur de l’institut Henri Poincaré, Professeur à l’Université Claude Bernard Lyon 1. Il a reçu la médaille Fields en 2010.

Valérie Cabuil Jury 2011

Valérie Cabuil

Valérie Cabuil est professeur à l’UPMC, directrice d’Ecole Doctorale et directrice de l’école Chimie Paris Tech.

Catherine Balladur

Catherine Balladur

Catherine Balladur est directrice du CNRS image.

Dominique Leglu

Dominique Leglu

Dominique Leglu est docteur en Physique nucléaire et Physique des particules et directrice de rédaction du mensuel « Science et Avenir ».

Les œuvres récompensées

Qui sème de la poussière, récolte du phytoplancton

Prix du jury ex-æquo

Alexie ne peut pas sauver la planète… Mais elle aimerait bien. Pour ça elle a décidé de faire de la Chimie son métier. Elle étudie la Terre. Plus particulièrement, les retombées atmosphériques sur l’Océan Austral… Mais qu’est-ce que c’est? Dans le désert il y a du sable. Certains grains de sables sont transportés par les vents dans l’atmosphère, puis retombent sur la Terre grâce aux pluies. Nous les appelons les poussières atmosphériques. Dans l’Océan, vit le phytoplancton, une plante qui ressemble à une cellule. C’est lui qui consomme la moitié du CO2 présent sur Terre, ce gaz que nous produisons en grande quantité et qui modifie à toute vitesse notre planète. Mais, pour pouvoir consommer ce CO2et croitre, le phytoplancton a besoin de métaux… Coup de bol, les grains de sable du désert, en sont composés! Lorsque, grâce aux pluies, ces poussières tombent dans l’Océan, le phytoplancton peut les consommer avec le CO2. Et hop, plus de CO2! Alors Alexie s’est spécialisée dans ces poussières, leur composition, leur utilité, leur nombre, etc… Pour cela, elle se rend dans l’Océan Austral, aux îles Kergelen, aux Etats-Unis, à Porto Rico et dans des salles blanches. Elle utilise des grosses machines, des habits de cosmonaute, rencontre des manchots et découvre les forêts de Twilight. Avec du coton, du fil d’aluminium, du carton, du bois, de la peinture, de la colle, des lumières, un appareil photo, quatre mains, deux cerveaux et beaucoup d’imagination, nous vous racontons les recherches d’Alexie, l’histoire du phytoplancton et le voyage des poussières du désert…

Réalisé par :

Alexie Heimburger, doctorante au Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA – Université Paris Est Créteil Val de Marne / CNRS / Université Paris Diderot).

Fanny Mazoyer, licencée en Mathématiques et actuellement à l’Ecole National Supérieur Louis Lumière en département Cinéma.

Phi

Prix du jury ex-æquo

Une jeune scientifique sombre progressivement dans la folie du fait de son acharnement au travail. Elle essaye de comprendre comment le cerveau humain nous permet d’interagir avec les autres. En bonne cognitiviste, elle considère la perception comme le résultat d’une computation du cerveau pour représenter un environnement dont il reste irrémédiablement séparé. Dans cette perspective, autrui est d’abord un objet du monde particulièrement complexe à représenter. Paradoxalement, dans cette quête de l’autre, elle en vient à se replier dans la solitude, s’obstinant vainement sur des expériences qui ne la mènent nulle part. Son absence d’égards pour sa corporéité et son refus de reconnaître ses limites la conduisent peu à peu à un surmenage que son corps ne peut plus endurer. Lors d’une nuit de travail, elle est frappée par une crise d’épilepsie. Elle réalise alors que tout ceci est allé trop loin, et dans la mauvaise direction. Elle décide donc de commencer à se soucier de son corps. Au cours d’une séance de footing, elle croise le regard d’une jeune femme dans un parc. Celle-ci lui sourit spontanément. A la fois touchée et intriguée par cette simplicité des rapports humains qu’elle avait oubliée, les interactions de l’homme avec le monde lui apparaissent sous un jour nouveau. Cela lui donne une idée : pourquoi ne pas enregistrer les cerveaux de deux personnes simultanément ?

Réalisé par :

Guillaume Dumas, doctorant au Centre de Recherche de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (CRICM – UPMC / CNRS / INSERM). http://www.cricm.upmc.fr

Luc Halard, photographe indépendant, Licence en Biologie et Maitrise en Phylosophie.

The moving network

Prix des lycéens

Un jeune homme, dans un bar avec ses amis, leur annonce qu’il a réussit à inviter une jolie jeune femme (nouvelle doctorante dans son labo) au restaurant le soir même. Il part à son rendez-vous après quelques bières. Dans le restaurant, au cours de la discussion, il propose à la jeune femme de la resservir en vin. On suit alors, dans le cerveau du jeune homme, les différentes zones activées et impliquées dans les étapes pour réaliser cette action. Tout d’abord, les neurones du Cortex Préfrontal, Grand Décisionnaire, planifient le déroulement du geste puis transmettent leurs ordres au Striatum et au Cervelet. Le Striatum traite l’information corticale et sélectionne les muscles à utiliser avant d’envoyer le message vers le bras. Le jeune homme commence à bouger le bras et prendre la bouteille mais il semble qu’elle va verser à côté. Pendant que cette action se déroule, les neurones du Cervelet, normalement chargés de vérifier la cohérence entre l’information corticale et l’action en cours, ne remplissent pas leur tâche. Le jeune homme verse le vin à côté et sur la jeune femme. Celle-ci se lève, fâchée et donne une claque au jeune homme. Arrêt sur image. Retour au cervelet. Cette fois-ci, un neurone détecte le problème à temps, c’est la panique, il se rend compte que l’erreur provenait du Striatum et que c’était un problème d’intensité musculaire. Des messages urgents partent pour ce dernier qui corrige son erreur. Le vin fini dans le verre et la jeune femme, séduite.

Réalisé par :

Stéphanie Puig, doctorante au Laboratoire Neuropsychopharmacologie des addictions. Vulnérabilité et variabilité expérimentale et clinique (CNRS / Inserm / Université Paris 5 / Université Paris Diderot).

Thomas Wolf, docteur au Laboratoire de Physique et d’Etude des Matériaux (LPEM – ESPCI / UPMC / CNRS).

Mais qui donc a saboté la méiose ?

Prix du public

Fin novembre, la Cour Suprême de la Reproduction se réunira pour juger de l’affaire Chromatide 21, accusée de mauvaise séparation dans un ovocyte en méiose. Dans une conférence de presse, le procureur a souligné l’extrême gravité de cet acte qui aurait pu conduire à la formation d’un embryon trisomique. Durant ce procès, nous entendrons une experte de la méiose qui reviendra sur la rencontre de deux gamètes et la séparation des chromosomes qui doit se dérouler de façon correcte afin d’éviter des trisomies. L’une des collègues de l’accusée, Chromatide 4, sera convoquée à la barre pour rapporter ce qu’elle a vu le jour des faits. Son témoignage sera probablement capital pour le verdict final ! De plus, la vidéo de la méiose de Chromatide 21 sera projetée devant la cour, afin que toute la lumière soit faite sur cette sombre affaire… Pour l’instant, le Juge se refuse à tout commentaire et rien n’a filtré sur l’implication éventuelle de complices de Chromatide 21. Au terme de ce procès sans précédent, le Juge rendra son verdict…

Réalisé par :

Aveline Lempereur et Sandra Touati, doctorantes au Laboratoire de Biologie du Développement (LBD – UPMC / CNRS). http://bio-dev.snv.jussieu.fr/

Les autres œuvres

La grande aventure des cellules 2011 (3)

La grande aventure des cellules venues de la crête neurale

Par Sophie Escot et Loïc Saulin

Pendant la fête de la science, chaque laboratoire présente ses projets de recherche. Un enfant entre dans le laboratoire du doctorant Tanplan. Tanplan explique à l’enfant curieux son travail de thèse. Il travaille sur les embryons de poulet et s’intéresse à une population très particulière de cellules, les cellules de crêtes neurales. Ces cellules sont capables de migrer à travers tout l’embryon pour donner plusieurs types cellulaires différents, comme par exemple, certains neurones ou des cellules pigmentaires de la peau. Il s’intéresse en particulier aux signaux qui permettent la migration de ces cellules au bon endroit. Une grande bulle sort de la tête de l’enfant et l’on peut voir comment l’enfant imagine le travail du doctorant. Par exemple lorsque le doctorant parle des cellules de crêtes neurales chez l’embryon de poulet, on peut voir l’enfant imaginer une cellule en forme de coq avec sa crête, etc… Tanplan rectifie les visions de l’enfant au fur et à mesure de son explication pour se rapprocher de la réalité pas toujours facile à concevoir pour quelqu’un qui n’est pas plongé dedans, encore plus pour un enfant à l’imagination farfelue ! Imaginer le long périple des cellules aventurières venues de la crête neurale permet à l’enfant de bien comprendre le sujet de thèse du doctorant. Une fois dans la cour d’école, l’enfant raconte à ses amis ce qu’il a compris de la grande aventure des cellules de crêtes neurales. Ses amis trouvent ça génial !

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L'amour dans tous ses états quantiques 2011

L’amour dans tous ses états quantiques

Par Florian HaasLeander HohmannFelix G

Notre histoire commence avec Lucie, qui marche dans la rue tranquillement. Lorsque soudain quelqu’un la bouscule. C’est Tom-A, avec qui le coup de foudre est immédiat. Elle sent tout de suite qu’émane de Tom-A quelque chose d’inhabituel, mais elle est loin d’en prendre la vraie mesure… Car Tom-A vient du monde quantique, et mène de ce fait une vie qui, selon nos standards, est pour le moins inhabituelle. En effet, comme tous les objets quantique, il peut se trouver en même temps dans deux états différents, ce qui dans notre quotidien peut mener à de nombreuses confusions. Cette aptitude sera une source quotidienne d’émerveillements et de découvertes pour Lucie, qui, grâce aux explications savantes de Tom-A, va apprendre à connaître et à aimer les lois de la physique quantique. Entre eux naissent des liens qui bientôt dépasseront le cadre quantique. Mais ces instants de bonheurs n’auront malheureusement qu’un temps. Il s’avère que Lucie n’est pas la seule à souhaiter la compagnie de Tom-A : un physicien diabolique est également extrêmement intéressé par ses capacités de dédoublement. Il se trouve que Tom-A vient tout juste de s’échapper du laboratoire de ce malfaisant personnage, qui l’y maintenait captif pour faire des expériences. Il cherche aujourd’hui à le re-capturer, afin de mener ces dernières à leur terme. Poursuivi par ce savant fou, il ne reste à nos deux protagonistes que la fuite. S’ensuivra alors une folle poursuite, dont nos héros ne sortiront vainqueur que grâce à leur amour… et à leur connaissance de la physique quantique.

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Un film ergonomique 2011

Un film ergonomique

Par Maria Sol Perez TorallaDaphné RepainAurélie LandryCeline Poret

Grâce à la progression des points de vue exprimés dans le film, notre objectif est de faire connaitre l’ergonomie et le métier des ergonomes vis à vis du grand public. En partant du constat selon lequel de nombreux objets du quotidien sont dits « ergonomiques » : souris, fauteuils, brosses à dents, oreillers, feutres, éponges, stylos… nous allons à la rencontre de personnes « naïves » pour connaitre leur perception envers le métier de l’ergonome. Pour voir ce que les gens connaissent de l’ergonomie, nous parcourons les rues parisiennes en posant deux questions à des personnes prises au hasard: « qu’est ce que l’ergonomie ? » et «que font les ergonomes ?». Les réponses, de la plus pertinente à la plus humoristique, nous confirment que l’ergonomie est encore mal connue. Mais c’est quoi l’ergonomie ? Et si on demandait à celui dont c’est le métier : l’ergonome… Nous rentrerons dans le lieu de travail de Bobby qui, avec sa loupe, nous éclairera sur l’objet de son travail et ses méthodes d’étude. A travers des images, des interviews, des témoignages et une fiction, ce film vous mène au cœur d’un métier encore mal connu et pourtant au cœur de problématiques actuelles et à venir…

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Une journée au radar 2011

Une journée au radar

Par Nicolas TrouveVincent Despinoy et Elise Koeniguer

Ce matin là, Nicolas s’apprête à affronter une dure journée. C’est en effet l’arrivée d’un stagiaire au labo, qu’il veut à tout prix motiver à travailler avec lui sur son sujet : l’imagerie radar. La journée commence particulièrement mal car au moment de partir au travail, il rencontre son voisin qui vient de recevoir une contravention pour excès de vitesse. Comme il est persuadé que Nicolas travaille pour les radars autoroutiers, il le tient pour responsable. Pourtant, ce n’est pas dans les radars autoroutiers que Nicolas travaille, mais dans les radars qui font des images de la terre. La matinée doit être consacrée à faire visiter au stagiaire le moyen expérimental du labo : la chambre anéchoïque. Le midi, Nicolas retrouve quelques amis au bistrot qu’il endort avec des explications manifestement trop techniques sur ses derniers résultats. Evidemment, tout cela ne le rassure pas du tout. Il comprend alors que sa dernière carte à jouer est celle de l’Expert en traitement d’images radar. L’après midi, de retour au bureau avec le stagiaire, le charme opère enfin ; il se métamorphose au côté de son encadrante de thèse en héros. Le stagiaire est conquis.

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Attrape-nous si tu peux 2011

Attrape-nous si tu peux

Par Hedi AmroucheEmanuelle Frery et Julien Tillou

Aujourd’hui se tient le procès le plus médiatisé de ce début de siècle! Et oui, le terrible trio CO2 de la mafia Antrop’ic mené par Carbone dixit «C», et ses deux acolytes les frères Oxygènes, dixit «les O2» sont poursuivis pour crime contre l’humanité, charge : POLLUTION PLANETAIRE. Pour les empêcher ad vitam æternam de nuire, la peine maximale est requise : séquestration à perpétuité. Durant l’audience, le juge reviendra sur le passé du gang CO2 : de son rôle dans l’effet de serre, avant et après sa crapuleuse association au réseau Antrop’ic, jusqu’au jour de leur capture par séparation des innocentes molécules qu’ils parasitaient. L’accusation incriminera brillamment le gang pour son implication dans le changement climatique et obtiendra la sentence maximum… Ce malgré les efforts du petit avocat de la défense en faveur de ses clients, plaidant leur utilisation par la mafia Antrop’ic. Finalement, le futur cachot du trio sera présenté : mieux qu’Alcatraz, aucune fuite possible. Dans ce court métrage nous expliquerons les problèmes auxquels nous tentons de répondre. C’est-à-dire, 1) pour la capture du CO2 : comment le séparer des autres constituants, puis 2) pour le stockage : comment l’étude de réservoir naturels aide à comprendre le comportement à long terme du CO2 que nous voulons stocker.

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Un été sur la banquise 2011

Un été sur la banquise

Par Pascaline Bourgain et Pierre Coupel

Au cours des dernières décennies, la banquise Arctique s’est réduite comme une véritable peau de chagrin. Pourquoi une telle fonte ? A quelles conséquences faut t il s’attendre sur l’écosystème et le climat ? Pour répondre à ces interrogations, il est indispensable de se rendre sur place pour collecter de précieuses informations qui seront ensuite analysées en laboratoire. Deux thésards du LOCEAN, Pierre et Pascaline, s’intéressent de près à l’Océan Arctique. Pascaline, physicienne de formation, essaie de comprendre le rôle de l’océan dans ce bouleversement tandis que Pierre, biologiste, s’intéresse aux impacts d’un océan plus libre de glace sur des microorganismes, le phytoplancton. Pendant trois mois, ils vont tous deux participer à une campagne chinoise d’observations. Au début de l’été, ils embarquent à bord du brise glace « Xuelong » qui les mènera des mers chaudes de la mer du Japon au cœur englacé de l’Océan Arctique. Ils nous expliquent leur travail de chercheur, depuis la collecte d’informations en Arctique à l’analyse en laboratoire à Paris, tout en nous faisant partager la fascinante rencontre avec l’environnement polaire.

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Au fil de l'eau 2011

Au fil de l’eau « ou la schizophrénie du doctorant »

Par Wilfried Queyrel et Cécile Bellot

Ce très court métrage décrit de manière ludique le transfert de l’eau et des polluants en milieu agricole. A travers le rêve d’un doctorant, le spectateur découvre le parcourt de l’eau depuis la surface jusqu’à la nappe d’eau souterraine et les enjeux de la construction d’un modèle hydrologique. Le fil de l’eau, et de l’histoire se confondent pour plonger au cœur de la tempête de cerveau qui secoue l’esprit du jeune chercheur. Dans le stress de la préparation d’une présentation, le doctorant découvre ses différentes potentialités dans les disciplines en lien avec le sujet, qui se matérialisent en personnages : l’hydrologue, l’agronome et le modélisateur. Ce court métrage illustre de manière comique la « schizophrénie » du doctorant : « comment agronome, hydrologue et modélisateur cohabitent dans la même boîte crânienne ? ».

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La souche du meurtre 2011

La souche du meurtre

Par Philippe Foerster et Marie Vidal

 

Au centre de recherche sur les cellules souches neurales, le professeur X est retrouvé mort, une mystérieuse seringue à ses côtés. Un message est écrit avec du milieu de culture : « Dr.G stem cells ». Le bureau d’investigation scientifique enquête. Le Docteur G, un chercheur concurrent du professeur X, l’aurait tué pour éviter qu’il ne lui vole la vedette. Mais l’interrogatoire révèle que le Docteur G travaille sur les cellules souches neurales embryonnaires et non adultes, celles qu’étudiait le professeur X. Une animation introduit le concept de cellules souches neurales adultes présentes dans le cerveau et la moelle épinière, montre leur lien avec les cellules souches embryonnaires et présente leurs propriétés. Un consultant doctorant en neuroscience, suit une autre piste : la supposée arme du crime, la seringue, contient du milieu de culture avec des cellules ! Il identifie des cellules du système nerveux périphérique (nerfs et ganglions nerveux) et se demande quel est le lien avec le message : cellules souches du Dr. G ?

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